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La réparation des secteurs a démarré

L'échafaudage érigé contre le secteur 7 de la chambre à vide se dresse sur près de 20 mètres de hauteur, masquant à la vue cet élément massif. La campagne de réparation a maintenant démarré dans le Hall d'assemblage d'ITER, comme en attestent les rais de lumière aveuglants qui filtrent çà et là au travers des bâches de plastique rouge semi-transparentes.
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Postés sur des plateformes qui s'avancent depuis différents niveaux de l'échafaudage, quatre soudeurs se sont attelés à une tâche longue et minutieuse : réaliser des dépôts de métal sur les zones des surfaces de jonction du secteur touchées par les non-conformités dimensionnelles.
Quatre soudeurs installés sur de petites plateformes qui s'avancent depuis la structure principale se concentrent sur un travail extrêmement méticuleux. Passe après passe, suivant un tracé rigoureusement défini, ils déposent de petites billes de métal fondu sur les zones défectueuses des surfaces de jonction du secteur. Une baguette de soudure après l'autre, les dépôts de métal se superposent jusqu'à l'épaisseur requise. Dans un deuxième temps, des machines-outils à commande numérique, dont certaines sont déjà en place, élimineront l'excédent de métal afin de redonner aux surfaces de jonction une configuration aussi proche que possible de leur géométrie nominale.

Pour un soudeur expérimenté, il s'agit d'une opération simple, presque routinière, qui nécessite néanmoins une extrême concentration afin d'obtenir le niveau d'uniformité, d'homogénéité et de fiabilité requis. Il s'agit aussi d'une intervention très longue : les ingénieurs estiment qu'il faudra déposer près de 24 kg de métal de comblement sur le secteur 7, comme sur le secteur 6, avant de pouvoir procéder à l'usinage.

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Les passes de dépôt de métal parallèles sont clairement visibles sur la surface de jonction du secteur, dans la partie supérieure gauche de la photo. Une fois le dépôt manuel terminé, les machines-outils à commande numérique élimineront l'excédent de métal afin de redonner aux surfaces de jonction une configuration aussi proche que possible de leur géométrie nominale.
Avant de débuter les opérations de réparation sur le secteur 7 de la chambre à vide, il a fallu près d'un an pour préparer l'intervention et peaufiner la stratégie à mettre en œuvre. Les opérations de dépôt de métal et d'usinage ont été mises au point sur des « échantillons représentatifs », des maquettes des surfaces de jonction de 1,4 mètre de longueur dont les propriétés mécaniques ont été évaluées avant de valider les procédures.

« Dès le départ, nous avons travaillé sous la forme d'une équipe de projet intégrée, explique Alessandro Bonito-Oliva, le responsable du programme Tokamak d'ITER. Par ailleurs, nous opérons en étroite liaison avec nos homologues de l'agence domestique européenne, qui réalisent des opérations similaires sur les secteurs de chambre à vide non encore livrés. »

La galerie photo ci-dessous présente plus en détail les premières étapes de réparation du secteur 7 de la chambre à vide.