Les transferts passent à l'électrique
Pour Mammoet, le défi majeur a consisté à adapter un puissant moteur électrique et les 1,5 tonnes de batteries qui l'alimentent dans l'espace limité du caisson abritant le « power pack » existant de manière à ne rien modifier aux connections avec le SPMT. « Ce e.PPU (electrical power pack unit), comme nous l'appelons, développe la même puissance et un couple plus important que son équivalent diesel, explique Michel Bos, qui a supervisé le projet au sein de la société Mammoet. Les batteries du moteur électrique délivrent une puissance de320 kW, ce qui équivaut à 460 CV. Leur autonomie permet d'assurer deux journées d'opérations standard sur site et 5 heures et demie de recharge sur une prise électrique de 63 ampères suffisent pour restaurer leur pleine capacité ».