Quand les héros d'un manga parlent d'ITER en provençal...
Taiyô est japonais, élève aux Beaux-Arts, et Soléane est une jeune scientifique française qui travaille dans la recherche sur « une énergie pour notre futur proche ». Un jour, ils se rencontrent par hasard à l'Atelier Paul Cézanne, à Aix, et engagent la conversation. Soléane explique qu'elle travaille à ITER et Taiyô ouvre de grands yeux...
« Je voulais montrer, explique-t-il, que le provençal n'est pas une vieille chose poussiéreuse et que l'on pouvait très bien l'utiliser pour décrire des réalités contemporaines. »
Grâce au travail de Thierry, Taiyô et Soléane peuvent désormais s'exprimer dans langue des troubadours et des félibres et évoquer ensemble « lou souleiet sus Terro », « lis atome d'idrougène » et le « proujèt internaciounau pèr la realisacioun de l'energìo de fusioun ».
A ITER, où cohabitent 35 nationalités, le provençal a trouvé une place : non seulement grâce au manga traduit par Thierry mais aussi au travers des cours que le jeune ingénieur dispense à un petit groupe de passionnés venus du Canada, du Royaume-Uni, de France et de Roumanie.