800 visiteurs dans le « saint des saints »

19 juil, 2015

_Img2_Chaque année, plus de 17 000 personnes sont accueillies sur le site d'ITER. Mais parmi elles, bien peu ont l'occasion d'accéder au Saint des saints — la dalle de béton sur laquelle le Complexe Tokamak est en cours de construction.

jpo 2015
Sur la dalle de béton que domine l'immense structure du Hall d'Assemblage, tout semble démesuré : l'épaisseur des murs, la densité des aciers de ferraillage, la hauteur des grues...
Chaque année, plus de 17 000 personnes sont accueillies sur le site d'ITER. Mais parmi elles, bien peu ont l'occasion d'accéder au Saint des saints — la dalle de béton sur laquelle le Complexe Tokamak est en cours de construction.

Le 30 mai dernier, dans le cadre de la 6ème Journée Portes Ouvertes organisée par ITER Organization, plus de 800 visiteurs ont eu ce privilège.

L'expérience n'est pas banale : c'est au cœur de cette forêt de béton et d'acier que l'on prend la vraie mesure de ce qu'est ITER, l'un des programmes scientifiques les plus ambitieux au monde.

Sur la dalle de béton que domine l'immense structure du Hall d'Assemblage, tout semble démesuré : l'épaisseur des murs, la densité des aciers de ferraillage, la hauteur des grues...

Cette démesure en évoque d'autres. On pense aux préparatifs d'une expédition vers une planète mystérieuse et lointaine, mais les ingénieurs et les scientifiques présents expliquent que le défi est encore plus grand — il s'agit d'allumer ici un petit Soleil, de s'en approprier la formidable énergie, de faire le pas décisif qui peut changer à jamais le cours de l'histoire.

Dans le public, les questions fusent : Comment fait-on ? N'est-ce pas dangereux ? Dans quoi allez-vous enfermer votre petit Soleil ? Êtes-vous certain que ça va marcher ?

Pour répondre, l'équipe communication d'ITER Organization, des personnels des départements techniques et scientifiques, des spécialistes de l'Agence européenne pour ITER, responsable de la construction des bâtiments, et de l'Agence Iter France, interface avec le « pays hôte », se sont mobilisés.

Au fil des questions et des réponses, des dialogues qui se nouent, la perception d'ITER s'affine. On en avait « entendu parler », on avait lu des articles dans les journaux, vu des reportages à la télé... Là, enfin, on réalisait ce qui était un jeu — l'accès à une source d'énergie inépuisable, propre, sûre et universellement disponible. Et l'on en concevait une certaine fierté.