Barroso : « Fier d'avoir misé sur ITER »
Sur la photo officielle de la signature de l'Accord ITER, au palais de l'Elysée le 21 novembre 2006, il occupait la place d'honneur, à la droite du président Chirac.
C'est en évoquant ce moment que José Manuel Barroso, qui achève au mois d'octobre son deuxième mandat à la tête de la Commission européenne, a entamé sa visite du site d'ITER le 11 juillet dernier.
« Aux côtés du président Chirac, se souvient-il, j'ai beaucoup travaillé pour qu'ITER soit construit ici. Huit ans plus tard, la Commission européenne est fière d'avoir misé sur ITER. »
La visite du président de la Commission s'inscrivait dans une tournée européenne des grands projets « stratégiques pour la lutte contre le changement climatique et la transition énergétique. »
Elle intervenait à un moment crucial dans l'avancement du chantier, au lendemain des premières opérations de coulage du béton dans la partie centrale du Complexe Tokamak.
Accompagné de Geneviève Fioraso, secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur et à la Recherche, le président de la Commission a réaffirmé le soutien de l'Europe à ITER — « parce que le futur de l'Europe est dans la science et dans l'innovation » et parce que la réalisation du programme « offre une opportunité unique à nos industries. »
Sur un ton plus léger, il a noté un parallèle entre sa fonction et celle du directeur général d'ITER Organization, Osamu Motojima. « Je dois coordonner l'action de 28 pays, vous, de 35. Je sais que ce n'est pas facile tous les jours... »