Covid-19 : vers une « nouvelle normalité »
Comme toute communauté humaine, entreprise ou institution, ITER a dû s'organiser pour faire face à la pandémie de Covid-19. Dès le mois de mars, un « plan de continuité » a été mis en place qui a permis de maintenir les activités critiques du programme tout en appliquant de manière particulièrement stricte les mesures édictées par les autorités sanitaires.
Lorsque la pandémie est survenue, les esprits, comme les moyens, étaient prêts à faire face.
L'organisation mise en place au mois de mars 2020 — focalisation sur les activités critiques du chantier, recours massif au télétravail dans les bureaux— s'est révélée efficace pour protéger le personnel des effets de la pandémie.
Dans les mois qui ont suivi, tandis que le chantier retrouvait progressivement une activité quasi-normale et que s'installait la pratique des réunions « virtuelles » et du télétravail trois jours par semaine, une tendance, bientôt confirmée par un sondage, se dessinait: loin de chuter, la performance générale augmentait et 96% du personnel plébiscitait la nouvelle organisation.
Conçue comme une réponse à la situation sanitaire, cette « nouvelle normalité », formellement mise en place le 1er octobre, devrait se muer en mode de fonctionnement pérenne. Ses avantages se sont imposés à tous : moins de temps perdu en déplacements, meilleure qualité de vie et productivité accrue.