ITER, c'est bon pour l'emploi

25 nov, 2013
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​Sur la carte des « Créations et destructions d'emplois en France entre 2008 et 2012 », que le quotidien Le Monde a publié dans son édition du 24 juillet 2013, une petite tache vert sombre (plus de 6% d'emplois créés) contraste fortement avec la dominante générale, rouge au nord (plus de 6% d'emplois perdus) jaune et vert pâle au sud (nombre d'emplois stable ou en très légère progression).

La petite tache vert sombre représente le bassin d'emploi de Manosque. Avec une progression du nombre d'emplois de 6,77% entre 2008 et 2012, c'est un cas unique, une progression record en France métropolitaine.

ITER n'est sans doute pas seul à contribuer à ce résultat. Mais l'impact du programme, qu'il soit direct, indirect ou induit est indéniable — et spectaculaire.
 
Quelques chiffres : entre 2007 et la fin de l'année 2013, les grands acteurs du programme ITER (ITER Organization, Agence Iter France et Agence européenne pour ITER- Fusion for Energy) ont passé plus de 3,4 milliards d'euros de contrats, dont près de deux milliards à des entreprises françaises. Sur ces deux milliards, les entreprises de la région PACA en ont engrangé 1,4.
 
Encore ne s'agit-il là que de retombées directes. Toutes les études montrent que chaque euro injecté dans l'économie industrielle en génère trois sous forme de retombées indirectes et induites.