Nikita S. Khrouchtchev (au centre) et Nikolaï A. Boulganine (à sa gauche) lors de la visite historique du centre de recherche sur l'énergie atomique de Harwell, le 26 avril 1956. Igor V. Kourtchatov, le « père » du programme nucléaire soviétique, était aussi présent (à droite de Khrouchtchev). Face à eux, Sir John D. Cockcroft, le directeur du centre de recherche sur l'énergie atomique. Sur la table, des maquettes d'éléments du réacteur d'essai de matériaux DIDO, qui venait tout juste d'être mis en service.
Deux années à peine après la
Organisée sous l'égide des Nations Unies, la deuxième conférence « Atomes pour la paix » est la plus grande manifestation internationale jamais consacrée à l'exploitation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques. Dans son exposé sur la recherche sur la fusion en URSS, l'orateur principal Lev Artsimovich devait souligner l'importance de cette nouvelle démarche internationale commune. « L'une des clés du succès [...] sera de poursuivre, et d'approfondir, la coopération internationale mise en place par notre conférence. »
«
En 1977, au terme d'une phase de conception qui avait duré quatre ans, la décision européenne de construire le JET a marqué le début de la première collaboration internationale pour la réalisation d'une machine de fusion. Le JET demeure le plus gros tokamak en exploitation. Sur cette photo, l'équipe de conception dirigée par le Français Paul-Henri Rebut (au centre) en 1977.
Le JET a franchi un